Le Prince Noir

En cette fin de journée aussi froide que maussade, la nuit étendait ses ailes de ténèbres sur le grand temple, et plus particulièrement sur le garde de la herse. Peut-être pour la millième fois depuis le début de son service, une brusque rafale le fit frissonner. Le hurlement du vent couvrit un claquement de sabot sur le sol de pierre, et le garde déjà fatigué n'y fit pas attention.

Cependant, il du bien se résoudre à lever les yeux lorsqu'un cavalier apparu, chevauchant un cheval d'un noir profond. L'homme cachait son apparence sous une longue cape noire, et une large capuche plongeait son visage dans l'ombre, tout en laissant s'échapper quelques mèches de cheveux blancs.

Ne réussissant pas à mettre le doigt sur l'identité du cavalier, il lança la sommation d'usage, hurlant autant pour couvrir le vent que pour s'empêcher de greloter.

-HALTE ! DÉCLINEZ VOTRE IDENTITÉ !

Sans que le cavalier eu bougé ni donné le moindre ordre, sa cavale s'approcha davantage du garde, qui se mit intérieurement sur la défensive. Une voix grave répondit, de sous la capuche :

-Je me nomme Thanos. Ton maître me connait...
*Même si ce n'est pas pour cela qu'il acceptera de me recevoir...*
Est-il coutûme, de par chez vous, de laisser mourir de froid un voyageur éreinté ?

Le garde afficha un petit sourire, rares étaient ceux qui osaient s'approcher du Rocher sans appartenir à l'Ordre

- Beaucoup de ceux qui arrivent ici meurent, mais c'est rarement de froid

Les gardes du Temple appréciaient tous l'humour noir, il fallait dire que leur quartiers étaient juste au dessus des salles de torture et vivre au milieu des cris et des hurlements de douleurs finissaient par changer définitivement le caractère, même des saints d'esprits.

Dans un fracas métallique et à la plus grande stupeur du garde, la machinerie qui contrôlait la grande herse s'actionna. Lentement le rideau de fer se souleva pour laisser l'entrée libre...

- Laisse, je m'en occupe...

Au milieu de la cours, une petite silhouette encapuchonnée apparu. A la lueur de la lune, on pu distinguer un Inquisiteur de petite taille en costume d'officier, sa capuche laisser à peine entre voir l'ébauche d'une peau brulée et deux yeux rouges et brillants qui tranchaient avec l'obscurité du reste de son visage.

- Je peux te laisser entrer dans la cours extérieure comme nos autres invités...mais je ne peux y garantir ta sécurité, ni que tu pourras repartir d'ici...si ce n'est dans une petite boite....

Sous sa capuche, Thanos adressa un sourire narquois au garde, tout en le dépassant. Il pénetra dans la cour du temple sans marquer d'émotion. Arrivé à deux mètres de Rezyek, il descendit lestement de sa monture, et releva sa capuche, laissant apparaître un visage fin et très pâle, encadré de longs cheveux nacrés et éclairé par une paire d'yeux d'un bleu glacial. Le cheval se mit alors à se transformer, rapetissant et se déformant jusqu'à devenir un oiseau noir de la taille d'un corbeau, qui vint se poser sur l'épaule droite du Prince.

Allons, tu me connait, maintenant... Tu sais que je ne suis pas homme à ne prendre des risques inconsidérés quand il n'y a rien à gagner à la clef.

Puis, avisant l'uniforme de son interlocuteur :

Ancien Chevalier, à présent Officier Inquisiteur... Tu as le don pour te faire une place. J'imagine que tu ne regrette rien... Tes souvenirs te sont revenus...

Une figure apparut après quelques seconde au balcon d'une des tours de la demeure inquisitrice. Même par cette nuit noire, on pouvait deviner que c'était un vieil elfe.

Après quelques secondes à regarder ce qu'il se passait en bas, il s'exclama, d'une voix forte :
- Qui crois-tu donc être PrinceNoir pour entrer dans notre demeure sans y avoir été invité. A moins que ce ne soit une fourberie d'un vieux gnome décédé voilà des lustres. Encore un complot pour faire faillir l'Alliance...
A moins... Oui, sans doute PrinceNoir s'est-il rendu compte de ses faits passés. Après avoir commis un dernier acte de lâcheté, tuer un des nôtres, il se décide à expier ses péchés et venir demander notre pardon en rentrant dans l'Ordre... Hum... Ce sera a étudier.

Alors ? Que nous vaut votre visite en ces lieux pieux ?

Non non, il est tout simplement venu expier ses actes dans une de nos salles de torture...
Je peux?

Rezyek laissa échapper un rire franc et amusé. Lentement il abaissa sa capuche, le dévoilant entièrement, des cheveux blancs lui descendaient jusque sur les épaules et masquaient à peine les traces de brulures recouvrant une bonne part de son visage. D'un geste souple, il les renvoya vers l'arrière.
Il prit soudain une mine grave, sérieuse.

- Mes souvenirs sont encore très flou, ce sont plutôt des impressions, de vagues cauchemars...ce genre de chose... Je ne sais qu'une chose, je me haïssais, je haïssais tout ce que je représentais...la mort, la horde...tout celà, sans savoir pourquoi....

Puis un nouveau rire et son visage s'éclaira...

- Mais tout celà est du passé, aujourd'hui je suis un homme neuf. J'ai fais pénitence et le grand Sire dans son infinie sagesse m'a absout de mes pêchés...

Avisant l'elfe qui lui parlait de son balcon, Thanos leva des yeux rieurs et répondit d'un ton jovial :

Et bien, vieux sage, au lieu de proférer des sénilités depuis votre donjon, descendez donc ! Qui parle de lâcheté ici ? Le meurtre n'est point couardise, c'est seulement la guerre, messire ! Et comme vous n'êtes clairement pas assez faux pour vous affubler du blason des pacifistes...

Alors, le pourquoi de ma visite ? C'est une bonne question ! Et bien, en dehors de toute considération de recrutement, je suis venu voir comment se portait ce cher Rezyek, et aussi vous présenter mes respects. Vous défendez vos idéaux, ce ne sont pas les miens, mais au moins en avez-vous. Votre ordre grandit rapidement, et beaucoup doivent y voir le renouveau de l'alliance. Sans doute ferez vous bientôt partie des forces sur lesquelles on peut compter sur les champs de batailles.

Puis, lancant un regard en coin à flushy, il dit d'une voix douce mais où perçait une menace à peine dissimulée.

Essaye seulement, et plus jamais tu ne sera capable de torturer qui que ce soit.

Se désintéressant totalement du tauren, il revint à Rezyek. Il le détailla sans faire preuve de la moindre marque d'émotions face aux affreuses brûlures qu'il arborait. Un léger sourire flottait sur ses lèvres, tandis qu'il répondait d'un ton amusé :

Pénitence, pénitence... Un mot usé et abusé. Quand au passé... Tu peux connaître autant d'absolutions que tu le voudra, jamais tu n'en sera débarrassé. Le nier ne servirait à rien... Sans doute as-tu changé, ces dernières semaines. Tu n'es tout à fait le même. Mais... tu as été parmi nous.

La voix qui s'était faite douce, complice, reprit de l'ampleur et un note plus légère :

Mais je ne suis pas là pour te faire des remontrances, ni tenter de te faire revenir. La liberté est précieuse, même si la plupart des gens n'en utilisent qu'une infime partie.

Macros, ayant accomplie la mission que lui avait demandé son clan, sorti du donjon pour aller récupérer son tigre dans les écuries, à l'autre bout de la cour.

Perdu dans ses pensées il passa devant un groupe d'individus parlant fortement en les saluant d'un geste de la main.

Après quelques pas, les images qu'avaient enregistré ses yeux arrivèrent à son cerveau et le firent stopper net : le Prince Noir !

Son premier réflexe fut de penser que le château été attaqué par les TONNERRE. Immédiatement une boule de feu noir apparut dans sa main et il se retourna, près à en découdre.

Mais son esprit maintenant alerte et réveillé remarqua avec stupeur que le Prince était le seul hordeux dans la cour, et que, de plus, il parlait "joyeusement" avec les inquisiteurs !

Rougissant de son geste, il éteignit tout de suite sa boule de feu. Puis il approcha du groupe de personnes pour glaner quelques informations de plus, restant tout de même sur ses gardes.

"Moi... Sénile... " Gromela le vieux Sire en dévalant les escaliers qui menaient à la cour principale de la forteresse...
"Sénile et lâche... On aura vraiment tout entendu comme âneries ici. Se permettre de m'insulter dans ma demeure, moi Sire... Je vais lui apprendre à ce voyou à venir de nous chez l'Ordre. Il croit peut-être qu'il peut faire sa loi ici, et bien ce n'est pas encore le cas.
Et je me demande bien qui a permis à ce jeune impertinent de franchir les grilles et le pont-levis. PrinceNoir ne vole pas que je sache... «
Sire s’arrêta dans sa descente des marches…
"Ou alors faut vraiment que je revois mes classiques, je ne serais plus à la page. Mince... Et si réellement j'étais sénile. Peut-être ai-je su voler pas le passé. Je ne me souviens pas, je me souviens plus… PrinceNoir a raison, je suis sénile voire radoteur… Honte sur moi."

Sire réfléchit quelques instants...
"Bon, alors... Je suis actuellement au premier étage de la tour. Au mieux, si je m’élance dans le vide, je m'envole jusqu'à PrinceNoir pour lui prouver que je ne suis pas encore totalement hors jeu, au pire, je me casse une jambe.
Mouais... Enfin... Il serait tout de même bon de sauter du côté où personne ne puisse me voir quand même, on ne sait jamais."

Sire, enjamba donc la rambarde d'une des fenêtres nord, reprit son souffle après cet effort surhumain, s'installa confortablement en position assise sur le rebord.
Il prit une dernière fois sa respiration, puis s'élança dans le vide...
C'est à cet instant précis où plus aucun de ses membres ne touchait quelque chose de solide, que Sire se rendit compte qu'il ne connaissait aucune formule pour voler... Comme un vieux fou, il battit des bras à toute vitesse, mais l'inexorable se produisit... "BOUM"

Le choc fut rude, bien que la chute ait été courte. Après quelques secondes à vérifier que rien n'était cassé, Sire se releva, s'épousseta légèrement, et clopina tant bien que mal, le cœur battant la chamade et le souffle court, jusqu’à Rezyek, PrinceNoir et un nouveau venu qui semblait être l’ambassadeur Elfpower prêt à en découdre avec le vil hordeux…

- La pénitence est une tâche de chaque jour... Je ne sais toujours pas pourquoi mais chaque fois que j'achève un mort vivant, que j'écartèle un orc, que je brule un tauren ou que je dépèce un troll, je t'assure que je me sens toujours un peu mieux...

Puis baissant la tête humblement, il posa sa main droit contre ce qui autrefois avait joué le rôle d'un coeur.


- Et le grand sire m'a permis de réaliser celà, il m'y a même encouragé.

Il releva la tête et envoya sa chevelure en arrière en riant.

- Je ne me souviens plus de rien d'avant ma mort, mais je semble avoir un penchant assez prononcé pour la torture ! Au milieu des hurlement de nos prisonnier, j'ai une impression familière... Je ne sais pas où était ni ce qu'était mon"chez moi" mais nos salles de torture me le rappelle

Un sourire glacial, presque sadique illumina son visage.

Un bruit de choc, suivi de l'apparition d'un Sire quelque peu contusionné, fit lever un sourcil mi-étonné mi-amusé à Thanos. Se retenant de sourire devant la mine déconfite de son hôte, il senti un brusque afflux de mana qui le mit en alerte. Il cessa cependant, et le Prince pu à loisir observer l'air contrit de Macros.

Le sentiment d'alerte retombé, il n'était pas difficile de comprendre la surprise de l'elfe à le voir en ces murs. En signe de respect, il inclina rapidement la tête dans sa direction, puis reporta son attention sur le seigneur des lieux qui les avait enfin rejoint. Le coin des lèvres imperceptiblement haussé par une pensée narquoise, il écouta les paroles de Rezyek, avant de lui répondre sur un ton jovial :

Il semblerait que d'étranges réminiscences de ta vie de gnôme fassent surface... En tout cas, ce n'est pas chez les Tonnerres que tu aura entendu des cris de douleur. Nous n'utilisons pas de salles de tortures, bien que le sous-sol du Krak en soit certainement doté... En fait, nous ne faisons pas de prisonniers.

Le sourire fugitif qui vint à ce moment là éclairer le visage nacré du Prince n'avait absolument rien à envier à celui arboré par Rezyek.

Flushy revint surs ses pas après s'être éclipsé dans ses quartiers.
Il se souvenait en effet des paroles blessantes qu'avait proféré cet importun à son égard tandis qu'il n'écoutait déjà plus que d'une oreille absente, ayant apperçu au loin une silhouette aimée approcher.
Il arrivait par conséquent avec toute la "furtivité" et l'"agilité" de sa race, traînant derrière lui une lourde et imposante table en chêne ainsi que quelques chevaux.

'Je me suis permis d'apporter mon matériel dans la cour, maîtres...'

Puis, il se saisit puissamment du cadavre ambulant, pensant alors éduquer ce mauvais garnement comme à l'accoutumée.

Haussant un sourcil en observant les agissements de Flushy, Thanos se tourna vers Sire, annonçant d'une voix qui ne trahissait rien d'autre qu'un certain amusement :

Je doute que la suite des projets de votre "molosse" aie une influence positive sur nos relations diplomatique, déjà suffisamment tendues. Et puis, vous risqueriez de m'en vouloir.


PS : pour info, je suis undead de race IG, mais RPment tout ce qu'il y a de plus vivant. Le pourquoi du comment se trouve dans ma fiche de perso. Donc je ne suis pas inclu dans la catégorie "cadavre ambulant", quoi que tu puisse en dire.

Des éclats de voix...un bruit sourd, comme une chute....les vociférations d'un des deux molosses....devant tout ce raffut, Nakor le gnome le plus classe du Lorndor dût se résoudre à s'arracher aux bras de Morphée....

Moumpf...qu'est ce que c'est que ce vacarme encore...


Ecartant la tenture de sa chambre, située dans le plus haut des donjons de la forteresse, Nakor put observer la scène à loisir...

Ce mort-vivant l'interessait tout particulièrement...Oser se présenter ainsi aux portes de l'Ordre, en représentant un clan tel que la Caste des Chevaliers TONNERRE ne manquait pas de panache...

Enfilant sa cape et sa tunique, notre gnome descendit les marches du donjon pour aller lui aussi à la rencontre du nouveau venu..

La tension dans la cour était palpable, et un grand silence, contrastant avec le vacarme précédent, s'était fait.
On eût dit que la Terre elle même retenait son souffle...pas un souffle de vent, pas un bruit de bête...

le dénommé Prince Noir faisait face aux membres de l'ordre avec un calme impressionant, sans doute liée à l'énorme aura d'énergie qui émanait de son être et témoignait d'une grande puissance..




Mais Nakor crût déceler quelque chose d'autre dans son regard, comme une part d'humanité qui ne s'était toujours pas résolue à mourir...

Voyant que PrinceNoir arborait un grand sourire à chaque fois qu’il le regardait, Sire décida qu’il serait bon de donner quelques explications à cet hôte de marque avant qu’il n’aille raconter des potins n’importe où...

Il s’éclaircit donc un peu la gorge, puis dit :
- Et oui PrinceNoir, les femmes de ménage ne sont plus ce qu’elles étaient. Les couloirs laissent passer l’humidité, alors elles s’enrhument et zou… Deux semaines de « congés » maladie qu’elles viennent de déposer.
Bref, on touche un peu un mur et voilà pas que vous vous retrouvez couvert de poussière. Mais la question n’est pas là.

Il sourit alors, mais voyant le regard inquisiteur de Rezyek, celui interrogatif de Nakor et celui amusé de PrinceNoir, (Flushy n’ayant qu’un regard vide, dans le vague, plus absent même que celui d'un chien réclamant sa pitance), il reprit de plus belle.

- Oui je boite, et alors… Si Gman ne laissait pas traîner ses affaires de partout, surtout dans les escaliers, je ne me casserais pas la figure.
J’ai de nombreuses qualités et bien des dons, mais éviter tous les obstacles disséminés par Gman va au-delà de mes forces.

Bon, si nous revenions aux choses sérieuses…

Bon qu'est-ce que je faisais avec ces trucs moi ?
Ah oui PrinceNoir ! Bon il monte tout seul sur la table le pépère ou je l'aide ?
Ah moins qu'il ne préfère la roue ... Ou ?

Allez zou ... Ah oui, je dois etre plus diplomate ...
Laisse-toi faire ca ne fait pas mal ...

- J'ai dit, "si nous revenions au choses sérieuses", Flushy. Ou crois-tu être là ? Dans un pré avec tes vaches et veaux ?

Après une petite pause, il reprit :

- Tu es un molosse je te rappelle dévoué à l'Alliance et à ton clan. Tu as été éduqué pour ne jamais prendre une initiative, et ton lavage de cerveau n'a pas été de tout repos, souviens toi.
Nakor hochait la tête à chacune des phrases du vieux Sire, montrant qu'il approuvait totalement ses dires. D'ailleurs, c'était grâce à lui et ses inventions, protégées aujourd'hui par le clan SACEM, qu'il avait rendu les taurens du clan totalement dociles.

- Alors maintenant Flushy, je t'explique les choses une bonne fois pour toutes, ou tu retournes à la gégène... PrinceNoir est un hôte de marque, Seigneur de guerre, officier de son clan, fils d'un Dieu (ça c'est pour lui faire plaisir car il est le seul à y croire) et avant tout un combattant honnête, droit et respectueux des arts de la guerre et des protocoles.
Comme moi il a de grands pouvoirs... Peut-être les siens sont-ils légèrement plus faibles que ceux du chef ROI, mais nous ne nous arrêterons pas là dessus afin de le pas le mettre mal à l'aise en ces murs.
Bref, on l'accueille gentiment, comme tout hôte qui se respecte (sauf si Drogba arrive, on lève le pont levis, ou alors on fait en sorte que la herse tombe sur sa figure en simulant une cassure de chaîne à la lime pour son clan), et on ne lui parle de torture que s'il demande à visiter les sous-sols.
J'espère avoir été clair. Maintenant Flushy, va ranger tout ton attirail... Ou alors laisse le là... Si Drogba arrive, ça peut toujours servir.

HRP :

Vous voulez que je vous l'amener le petit Drogba ???

En tout cas Sire, ne fait pas de mal à ma petite vachette sinon

Enfin c'est de ma faute aussi je ne l'ai pas réinitialisé le matin dernier ( ben oui un tauren gaga c'est pas génial, faut bien que je lui rende sa liberté la nuit au petit Flushouille )

Bon ben j'espère que je vais plus oublier de remettre le bouton en mode idiot la prochaine fois